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Napoléon, un règne en musique. Spectacle du 14 avril 2005

Jeudi 14 avril 2005, Chapelle de la Trinité, Lyon

Dans le cadre des commémorations organisées par l’Académie Napoléon pour célébrer le passage de Napoléon et de Joséphine à Lyon du 10 au 16 avril 1805, Ronald Zins a créé un spectacle intitulé Napoléon, un règne en musique.Eric Desnoues, directeur de la Chapelle de la Trinité et de son festival baroque, a accepté d’accueillir le spectacle dans cette chapelle où Bonaparte Premier Consul a été proclamé président de la République italienne le 26 janvier 1802. La chapelle était comble, plus de 300 personnes, pour cette unique représentation qui s’est déroulée le 14 avril 2005, jour pour jour 200 ans après que Napoléon et Joséphine ont assisté à l’opéra de Lyon à la création de la cantate Le songe d’Ossian. Un demi-solde (Ronald Zins) apprend à Lyon, au mois d’août 1821, la mort de l’Empereur à Sainte-Hélène. Il conte alors ses souvenirs qui sont entrecoupés d’extraits musicaux et de chants.

Texte et mise en scène, Ronald Zins

Brigitte Desnoues, mezzo-soprano
Martine Gautier, soprano
Ronald Zins, comédien

Fabrice Boulanger, piano
Jean-Philippe Dantin, tambour
François Dumaz, flûte
Chœur de l’Institut de musique sacrée de Lyon, direction Jean-François Le Maréchal


Le demi-solde Ronald Zins dans la galerie surplombant la nef de l’église de la Trinité.Le choeur de l’Institut de musique sacrée de Lyon, dirigé par Jean-François Le Maréchal.Brigitte Desnoues et le choeur de l’Institut de musique sacrée de Lyon.Fabrice Boulanger et Brigitte Desnoues.Fabrice Boulanger, Brigitte Desnoues, le demi-solde Ronald Zins et Martine Gautier.

PROGRAMME

Malbrough s’en va-t-en guerre, chant populaire datant de l’Ancien Régime.

Jean PAISIELLO, Tarente 1740 – Naples 1816

Nel cor più non mi sento

Extrait de La Molinara, opéra-buffa représenté à Naples en 1788 et à Paris le 2 septembre 1801.

Nicolas Marie DALAYRAC, Muret 1753 – Paris 1809

Veillons au salut de l’Empire, chant patriotique dont la musique est une ronde galante, Vous qui d’amoureuse aventure, extraite de Renaud d’Ast, opéra-comique composé en 1787 par Dalayrac, une des figures essentielles de l’opéra-comique sous Louis XVI. En 1791, Adrien Simon Boys, chirurgien de l’armée du Rhin, en changea les paroles pour créer un hymne à la liberté. Napoléon en fit son hymne officiel, moyennant le simple remplacement du premier e minuscule par une majuscule toute napoléonienne.

André Ernest Modeste GRETRY, Liège 1741 – Montmorency 1813

Air d’Isabelle, O douce nuit

Extrait de L’amant jaloux, comédie en 3 actes, paroles de d’Héles, représentée à Versailles le 20 novembre 1778. Cet opéra-comique est une des meilleures œuvres de Grétry et contribua à sa renommée.

Etienne Henri MEHUL, Givet 1763 – Paris 1817

Air d’Ina, O des amants les plus fidèles

Extrait d’Ariodant, drame lyrique en 3 actes, paroles d’Hoffmann, représenté au théâtre Favart le 19 vendémiaire an VII (11 octobre 1798).

Marie Louis Charles Zénobi Salvador CHERUBINI, Florence 1760 – Paris 1842

Air de Néris, Ah ! nos peines seront communes

Extrait de Médée, tragédie lyrique en 3 actes, paroles d’Hoffmann, représentée sur le Théâtre Feydeau le 23 ventôse an V (13 mars 1797).

Fanchon, chant populaire que la légende, assez tenace, attribue au général Lasalle qui l’aurait écrit à la table du Premier Consul, le soir de Marengo. La mélodie en était connue depuis 1761 sous le titre : Amour, laisse gronder ta mère.

Etienne Henri MEHUL, Givet 1763 – Paris 1817

Le Chant du départ, chant patriotique, créé le 4 juillet 1794 lors d’un concert au Jardin national sur des paroles de Marie-Joseph Chénier. Il assure à Méhul l’immortalité.

Louis Gaspard Pacifique SPONTINI, Majolati, marche d’Ancône, 1774 – idem, 1851

Air de la grande vestale, L’amour est un monstre barbare

Extrait de La Vestale, tragédie lyrique en 3 actes, paroles d’Etienne de Jouy, représentée pour la première fois à l’Académie impériale de musique, l’Opéra, le 15 décembre 1807. Cherubini et Méhul n’avaient pas voulu mettre en musique le poème de Jouy.

Jean-François LE SUEUR, Drucat-Plessiel, près d’Abbeville, 1760 – Paris, 1837

Tollite hostias, cantate exécutée lors du mariage de Napoléon et Marie-Louise en 1810.

Ludwig van BEETHOVEN, Bonn, 1770 – Vienne, 1827

Sonate pour piano n° 12 en la bémol majeur, op. 26, 3e mouvement

Marcia funebre sulla morte d’un Eroe ; cette « Marche funèbre sur la mort d’un héros » fut interprétée lors des funérailles du maréchal Lannes à Paris le 6 juillet 1810.

Claude ROUGET DE LISLE, Lons-le-Saunier 1760 – Choisy-le-Roi 1836

La Marseillaise, orchestration de Berlioz. Chant patriotique composé à Strasbourg dans la nuit du 25 au 26 avril 1792 par le capitaine du génie Rouget de Lisle pour les paroles, et peut-être pour la musique, sur la demande du maire de Strasbourg, Philippe de Dietrich, et dont le titre original est Chant de guerre pour l’armée du Rhin. Déclarée chant national le 14 juillet 1795, La Marseillaise doit attendre 1886 pour devenir l’hymne national français.

Marie Louis Charles Zénobi Salvador CHERUBINI, Florence 1760 – Paris 1842

Ave Maria

Nicolas Marie DALAYRAC, Muret 1753 – Paris 1809

Veillons au salut de l’Empire